Bonjour,
Hier, on nous signale l'observation en vol d'un gros bécasseau non identifié à l'étang de Kervardez le matin même, nous nous y rendons donc en fin de matinée. Une fois sur place, l'étang est quasiment désert et la bergeronnette grise qui parcours la vasière et machinalement identifiée du coin de l’œil. Les bécasseaux quant-à eux monopolisent toute notre attention et au final ce ne sont que des variables.
Petit débriefing sur la berge, bon RAS ici, il est temps de filer sur Nérizélec. Mais un cris nous interrompt et nous laisse dire que ça ressemble franchement à de la bergeronnette citrine, sans vraiment y croire on s'attend alors à voir une printanière quand finalement nous percutons que notre bergeronnette, présente depuis le début, est l'auteur de ces cris !!!
Le cris est à la fois roulé et râpeux dans un sifflement montant, notre première impression semble de plus en plus plausible et c'est avec quelques mouvements de panique que nous tentons de retrouver l'oiseau qui est parti un peux plus loin dans les hautes herbes. Avec un peu de chance nous retrouvons la bergeronnette et voyons un oiseau au manteau parfaitement gris (gris foncé) sans trace de vert, deux larges barres alaires (les grandes et moyennes couvertures sont pointées de blanc pure), un large sourcil, l'absence de bande pectorale et des taches malaires quand l'oiseau décide finalement de s'en aller. Cette première observation nous laisse sur notre faim et en parcourant le guide, nous constatons que nous ne pouvons pas confirmer quelques critères essentiels.
Le soir même, La découverte de deux bécasseaux tachetés nous ramène sur le site où nous retrouvons notre bergeronnette. Entre temps nous avons révisé les cris avec "Calls of Eastern vagrants" et "Les OISEAUX d’Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie occidentale de Andreas Schulze" et pour ma part il ne fait aucun doute que nous avons affaire à une bergeronnette citrine.
Les observations qui s'en suivent, en plus de celles déjà faites le matin, nous laissent voire les sous-caudales parfaitement blanches, lors d'un toilettage les sous-alaires sont également blanches, la poitrine est légèrement teintée de chamois, le bec est complètement noir et les parotiques sont parsemées de blanc diffus. Mais l’oiseau est toujours en mouvements et nous n'arrivons pas à voir le sourcil qui devrait se poursuivre en descendant derrière les parotiques.
Petit détail que nous distinguons finalement assez bien sur les photos faites ce matin :
Sur les photos, on distingue également les sus-caudales sombres.
Gaétan
Vous pouvez télécharger les photos dans le format original ici :