Concernant la période d'observation, ce n'est pas si surprenant car, même si les données hivernales sont beaucoup moins nombreuses, elles sont quand même assez régulières (quand les observateurs sont de sortie !).
Les
Microvelia fonctionnent d'ailleurs un peu sur le même modèle.
Mais il est vrai que les Gerridae se mettent au chaud l'hiver (à part les
Aquarius najas que l'on peut aussi rencontrer toute l'année, certes dans proportions moindres que l'été).
Pour cette dernière espèce (comme pour les
Velia), le fait d'être inféodée à des milieux d'eau courante, moins susceptibles de geler, participe sans doute à cet état de fait.
Pour l'identification, à ce jour, seul
Velia caprai est connu de Bzh (mais on n'est pas à l'abri de "bonnes" surprises) et on va dire que la forme des taches noires du connexivum du mâle valide la chose
Moralité : Pluie du matin n'arrête pas le pélerin ni l'entomo aquaticien courageux !
Phil