Tout ça pour ça !

Bonjour à tous,

Voulant tester mon nouveau rail macro et devant l’intérêt d'Opiliones2000 devant les clichés d'opilions je me suis dit que j'allais testé le stacking sur un spécimen capturé le 04/08/2015 à Quimper en centre ville, conservé dans l'alcool à 70°.

De face :


Du dessus :


De profil :


Du dessous :


Suite à ces photos je me suis aperçu qu'il s'agissait d'une banale femelle de Phalangium opilio (Linnaeus, 1761) ... j'étais un peu déçu mais ce fut un bon test. Toutefois je ne suis pas contre une confirmation pour l'identification.  

P-Y

Cher Collègue,

Oui, c'est intéressant. Beaux clichés. C'est effectivement une femelle de Phalangium opilio.

Bien cordialement.

Emmanuel

Mwouai... mais pas convaincu qu'il soit nécessaire de l'envoyer ad-patres pour une banale détermination !!
Une simple photo, pour ce genre de spécimen, aurait fait l'affaire !! Faut respecter la nature !!
Désolé P-Y mais je n'ai pas pu m'empêcher... Ceci dit, ton rail a l'air au point et j'attends tes clichés sur des bestioles qui resteront vivantes !

Ha!C'est pas un crabe royal Mais non,j'deconne,mème alcollisé,bravo pour la qualité d'image

photos toujours impressionnantes

Bonjour,

Merci pour la confirmation et pour vos commentaires.
La nécessite de capture/conservation de spécimen quand on voit les avancés technologiques en matière de photographie est et restera un débat pendant longtemps encore où tout les arguments peuvent être entendus.
D'un coté, le matériel photo au sens large (optiques, boîtiers, logiciels, matériel annexe) se perfectionne chaque jour un peu plus ... quand on voit ce qu'on peut faire avec un iPhone aujourd'hui ! Mais tout ce matériel à un coup qui peut démotiver plus d'un passionner naturaliste d'investir. D'autant plus qu'après il faut acquérir les bases techniques qui permettront de passer le ratio d'un cliché In natura exploitable (graphiquement) sur cent à un sur dix.
D'un autre coté, bien que beaucoup d'espèces soient identifiable sur simple photo et ce quelque soit l'angle de prise de vue, pour d'autres espèces cette tache s'avère bien plus compliquée lorsque le cliché ne montre pas LE détail qui permet une identification certaine. Hors ce détail discriminant peut-être relativement difficile à photographier sur un spécimen vivant en milieu naturel (mouvement du spécimen, mouvement du support, luminosité, ....) voir même impossible s'il s'agit des pièces génitales. En "labo" vous pouvez maîtriser la luminosité et la stabilité du support mais vous ne pourrez pas empêcher l’individu de bouger et de ce déplacer s'il le souhaite (même s'il est passer au froid juste avant). Enfin, lorsqu'on s'intéresse vraiment aux petites bêtes (quelque soit le groupe) et qu'on souhaite réaliser un travail un minimum rigoureux et/ou exploitable par d'autre, l'établissement d'une collection de référence reste pour moi un passage nécessaire tout aussi important que la recherche bibliographique.
Personnellement, je prélève et conserve certains spécimens, je photographie des spécimens bien vivant dans leur milieu naturel tout comme des individus morts faisant partie de ma collection. Le tout (données et photos) est mis à la disposition de celui qui le demande du moment que ça augmente et améliore les connaissances naturalistes concernant les espèces de mon coin.

P-Y